La punition

Catégories : Hommes fessés
il y a 2 ans

Elle avait pourtant sorti le grand jeu. Tenues sexy. Maquillages savamment élaborés. Regards de velours. Et puis de braise. Allusions de moins en moins voilées. Parce qu’elle crevait d’envie de l’avoir, ce type. Ce Martial. Et de plus en plus. Mais rien à faire. Il ne réagissait pas. Il ne réagissait jamais.

  • Je peux quand même pas lui sauter carrément dessus.

Chloé haussait les épaules.

  • Il attend peut-être que ça !
  • C’est pas mon genre de faire ça. Oh, mais je l’aurai. J’y mettrai le temps qu’il faudra, mais je l’aurai.

Elle avait quand même fini par songer à renoncer.

  • Il fuit. Il arrête pas de fuir. Que c’en est désespérant. Non, je baisse les bras. Il y en a des tas d’autres, des mecs, si je veux.

Et puis il y a eu ce vendredi-là… Ils étaient assis, tous les deux, à la terrasse d’un café et elle l’a vu littéralement se décomposer, en fixant quelque chose derrière elle. Elle s’est retournée. Un grand type baraqué, tout en muscles, fonçait droit sur eux, à grands pas, l’air furibond.

  • T’as recommencé, hein ! T’as encore recommencé. Ça te passera donc jamais ?

Et il lui a lancé deux grandes gifles, à toute volée, qui ont fait s’arrêter les gens sur le trottoir, d’abord interloqués, puis carrément goguenards. Il s’est tourné vers elle.

  • Excusez-le, Mademoiselle, mais il vous amuse, là ! Il vous amuse. Parce qu’avec ce qu’il a, ou plutôt ce qu’il n’a pas, entre les jambes, il est complètement exclu qu’il puisse satisfaire une femme. Allez, amène-toi, toi !

Encore une gifle. Il l’a pris par le bras et il l’a emmené.

Chloé n’en revenait pas.

  • C’est une histoire de dingues, ton truc, là ! Il peut pas alors, si je comprends bien. T’aurais pu attendre longtemps. En fait, c’est le type qu’en profite qu’il a une belle petite gueule pour faire miroiter aux filles que ça va se finir au lit et qui prend un pied pas possible à les rouler dans la farine à défaut de pouvoir le prendre avec sa queue, son pied. Mais c’est quoi, son problème au juste ? C’est suite à un accident ? À une maladie ? Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Tu le sais ?
  • Ben, non ! Comment tu veux ? Et je m’en contrefiche. De toute façon le résultat est le même. Par contre, je lui en veux. Non, mais comment je lui en veux ! M’avoir lanternée comme ça ! Pour rien. Non, il s’est vraiment foutu de ma gueule, là.

Elle était persuadée qu’elle ne le reverrait pas.

  • Maintenant qu’il a été percé à jour.

Et pourtant, le lendemain, elle l’a vu arriver, tout penaud, au café où ils avaient leurs habitudes. Et il lui a annoncé, d’emblée, sans la regarder.

  • Il veut me punir. Me fouetter.
  • Ah…
  • Pour la façon dont je me suis comporté avec toi.
  • Faut reconnaître…
  • Devant toi il veut me le faire… « Débrouille-toi pour la convaincre. C’est ton problème. »

Toujours sans la regarder.

  • Et sinon ? Si je refuse ?

Il a levé vers elle des yeux de chien battu.

  • Tu vas pas le faire ? Tu vas pas refuser ?
  • J’ai pas dit ça. Mais faut que je réfléchisse. Je te tiendrai au courant.

Et elle l’a planté là.

Chloé l’a écoutée d’un petit air gourmand.

  • Ah, oui ! Et alors ? Tu vas décider quoi ?

Elle a haussé les épaules.

  • Je vais y aller, tu penses bien ! Après ce qu’il m’a fait, j’avoue que le voir se prendre une bonne raclée, ça me tente. Ça me tente même énormément.
  • Ça, je te comprends ! Tu me raconteras, hein, promis ? Et tout. Bien en détail.

Il l’attendait. Il s’est levé quand il l’a vue.

  • Alors ?
  • Alors c’est oui.

Il lui a pris ses mains entre les siennes, l’air ravi.

  • Oh, merci ! Merci. Jamais il me l’aurait pardonné si t’avais pas voulu. Jamais. Et je tiens à lui. Tellement ! Si tu savais…

Elle s’est assise. Il s’est assis.

  • C’est souvent qu’il te fouette ?
  • Encore assez, oui ! Quand je fais des trucs qu’il veut pas. Comme avec toi, là. Plein il en a des raisons. Et même, des fois, c’est juste qu’il a envie de se défouler. À cause du boulot. Ou parce qu’il est de mauvais poil.
  • Et tu te laisses faire…

Il a baissé la tête.

  • Oui.

Elle l’a considéré un long moment en silence.

  • T’aimes ça alors qu’il te fouette ?

Il s’est récrié.

  • Oh, non ! Non ! Ça fait un mal de chien.
  • Et terriblement honte, j’imagine !
  • Aussi, oui.
  • Et pourtant…

Il s’est agité sur sa chaise.

  • C’est qu’il aime ça, me le faire. Et j’aime qu’il aime ça.

Et ses yeux se sont embrumés.

Chloé lui a à peine laissé le temps d’arriver.

  • Alors ? Tu dis que ça y est ? Qu’il lui a fait ? Oui ? Eh, ben allez, raconte, quoi ! Me fais pas languir…
  • Oh, ben d’abord on a discuté un peu dehors autour d’un verre. De tout. De rien. Et puis, à un moment, Patrice a voulu que Martial me montre comment il était équipé. « Fais-lui voir à Ophélie avec quoi tu prétends faire grimper les nanas au septième ciel ! Fais-lui voir ! Allez ! » Et alors là ! Non, mais alors là ! T’aurais complètement halluciné. Il y avait rien. Quasiment rien. Un petit bout de chair microscopique posé sur deux boules tout aussi minuscules. Ça l’a fait rire, Patrice, mon air ahuri. « Oui, hein ! Ça surprend. Oh, mais attends ! Attends ! Tu veux voir ce que ça donne quand il bande ? » Et il la lui a un peu tripotée. Il la lui a décalottée. Elle a un peu gonflé. Pas beaucoup. Presque pas. Et elle a un peu monté. Deux centimètres, peut-être trois. Pas plus. « Il est à fond, là ! Il peut pas plus. Non, mais franchement, comment on pourrait espérer satisfaire une femme avec ça ? » Et c’est vrai qu’un truc pareil, quand tu l’as dedans, tu dois pas sentir grand-chose.
  • Rien du tout, oui, tu veux dire… Bon, mais après ?
  • Oh, ben après, il lui a fait toute une morale. Que c’était honteux de draguer les filles, de leur faire espérer monts et merveilles, quand on savait pertinemment qu’on pourrait pas assurer. Qu’il le lui avait répété dizaines de fois. Qu’il l’avait puni des dizaines de fois pour ça. « Et apparemment, ça n’a pas suffi. Eh bien, on va recommencer. Aussi souvent qu’il faudra. Jusqu’à ce que tu aies enfin compris. » Il l’a fait mettre à genoux, au bord du lit, les coudes appuyés dessus et il lui a flanqué une de ces tannées, mais alors là une de ces tannées !
  • Au fouet ?
  • Au fouet, oui. Et partout. Pas seulement les fesses. Mais aussi le dos. Les cuisses. Tout.
  • Il a braillé ?
  • Un peu qu’il a braillé. Comme un cochon qu’on égorge. Et fait ce qu’il appelle la danse du croupion, Patrice. « Regarde comme il le gigote bien, son popotin. Et il a voulu que je prenne le relais. « À ton tour ! » Il m’a tendu le fouet. « Mais si, allez ! T’es la première concernée. » J’ai pas trop osé au début. Je cinglais tout mou. Et puis, peu à peu, je me suis enhardie. Plus fort. Encore plus fort. Parce que c’est le genre de truc où tu t’emballes sans même t’en rendre compte en fait. Tu l’entends crier, le type. Tu vois les marques que ça fait. Tu te dis que c’est toi qui les lui fais. Et ça t’excite. Tu peux pas savoir comment ça t’excite. Tu te déchaînes. T’aurais vu l’état dans lequel il avait le derrière à la fin !
  • J’aurais bien aimé, oui.
  • Et ce qu’il y a eu après aussi t’aurais sûrement aimé.
  • Il y a eu quoi ?
  • Il lui a fait le cul, Patrice… Et je peux te dire qu’il a apprécié. Enfin pas trop au début. Parce que j’étais là. « Pas devant elle ! Pas devant elle ! » « Mais si devant elle ! Si ! » Et il s’est occupé de ses petites fesses. Il les a palpées. Il les a pincées. Il a glissé son doigt dans la rainure entre elles. Et là, il protestait plus l’autre. Plus du tout. Non, mais comment il les lui tendait ! Comment il les remuait ! Et Patrice qui prenait tout son temps. Pour passer et repasser entre elles. Pour flâner à l’entrée de son petit trou. Pour s’y introduire du bout du pouce. « Oh, Patrice ! Oh, Patrice ! » « Ah, ça te plaît, ça, hein ! » Oh, oui que ça lui plaisait ! Oui. Il le lui a enfoncé plus loin. « Dis-le que tu la veux, la bite ! Dis-le que t’as envie que je t’encule ! » Oh, oui qu’il voulait ! Oui ! Alors Patrice a sorti sa queue.
  • Elle est comment ?
  • Bien. Pas mal. Bien proportionnée. Une vraie queue, quoi !
  • Qui t’a fait envie…
  • Un peu.
  • Tu parles ! Je te connais.
  • Oui, mais bon ! C’était pas de moi qu’il s’agissait !
  • Non. T’étais juste spectatrice sur ce coup-là. Et une spectatrice qui s’est régalée, je suis sûre !
  • Ah, ça ! C’est trop deux mecs ensemble. Jamais j’avais vu ça en vrai, moi ! Et comment il a pris son pied, Martial ! Il couinait… Il couinait… Impressionnant…
  • Et l’autre ?
  • Patrice ? Il était beaucoup moins expansif. C’était plus dans la tête, lui, je crois… De se dire qu’il lui faisait devant moi. Et que Martial avait honte que ce soit devant moi.

Le lendemain, il était là, fidèle au poste. Quand il a vu que j’étais accompagnée de Chloé, il a eu un petit mouvement de recul, vite réprimé.

  • Une copine. À qui j’ai beaucoup parlé de toi. Et raconté plein de choses. Qui est d’un naturel très curieux. Et qui veut pas me croire quand je lui parle de la façon dont tu es pourvu.

Elle a ri.

  • Enfin pourvu, on peut pas dire que ce soit vraiment le terme approprié. Monté ? Non plus, non ! Quoi qu’il en soit, le mieux, ce serait encore qu’elle puisse juger sur pièces, non, tu crois pas ?

Il les a regardées l’une après l’autre. Sans répondre.

  • Mais si, allez, en route ! Elle habite pas loin, Chloé, en plus !

Et il les a suivies.

  • Bon, allez ! Tu nous mets tout ça à l’air…

Il a soupiré. Hésité. Encore soupiré. Et puis il s’est exécuté. Chloé a éclaté de rire. D’un rire tonitruant. Offensant.

  • Eh ben dis donc !

Elle s’est approchée.

  • C’est carrément une miniature que t’as là, oui ! Oh, mais il y a des musées pour ça. Tu devrais la leur proposer. Ce serait le joyau de la collection.

Elle l’a posée au creux de sa main.

  • Oh la la, mon pauvre ! T’es puceau, hein ? Ben oui, forcément que t’es puceau ! Comment tu veux ? Et tu le resteras. Évidemment que tu le resteras. Toute ta vie. Ça peut pas être autrement.

Elle s’est penchée dessus. Tout près.

  • Comment ça doit être frustrant, n’empêche ! Toutes ces femmes partout, belles, tentantes, désirables, dont tu sais pertinemment que tu ne pourras jamais les avoir.

Elle lui a envoyé une petite chiquenaude dessus. Qui l’a fait sursauter.

  • Il te reste toujours la branlette. À moins que… Il arrive à sortir quelque chose de là-dedans ? Oui ? Ça doit quand même pas couler à flots. Tu fais voir ? Non, attends ! Laisse-moi faire plutôt…

Elle la lui a agacée. Branlotée. Il s’est abandonné. A fermé les yeux. Elle a branlé plus vite. Énergique.

  • Bon, alors ça vient ? On n’a pas que ça à faire, nous !

Ça a fini par venir.

  • Ah, quand même ! Ben, c’est pas trop tôt…

Deux petites gouttes. Elle a encore éclaté de rire.

  • C’est tout ? Oui, forcément, c’est proportionnel. Bon, mais de ce côté-là, c’est clair, il y a rien d’intéressant. On va voir de l’autre côté…

Elle l’a pris par le bras, fait pivoter sur lui-même.

  • Hou la la ! Comment ils t’ont arrangé, dis donc ! T’as dû le sentir passer… Bien fait pour toi ! Tu l’avais pas volé.

Et elle lui a palpé les fesses. Les a pincées. Tapotées. Il s’est crispé. A serré les dents, malgré tout fini par gémir.

  • Oh, ben oui, ça fait mal. Évidemment que ça fait mal. Encore heureux !

Elle s’est faufilée jusqu’à son petit trou de derrière. Qu’elle a cerné. Aux abords duquel elle s’est attardée. Avant de l’investir. De s’y installer.

  • Mais c’est qu’il m’a tout l’air d’être accueillant, lui ! Très accueillant.

Elle s’y est introduite un peu plus loin encore.

  • Et c’est tant mieux pour toi ! Comme ça au moins tu peux savoir ce que c’est qu’une vraie bite…

Chloé l’a regardé s’éloigner par la fenêtre.

  • Tu sais ce qu’il mériterait, lui maintenant, après ce qu’il t’a fait ? C’est que tu baises avec un mec super bien monté devant lui et que t’y prennes un pied pas possible. Qu’il voit comment ça réussit à nous combler, nous, les femmes, un vrai mâle… -C’est séduisant comme idée.
  • Suffit de trouver le type…
  • J’aurais bien ma petite idée…
  • Patrice ?
  • Évidemment Patrice. Il devrait pas être trop difficile à convaincre. Et, quant à prendre mon pied, dans un contexte pareil… Ça va être explosif. D’ailleurs, rien qu’à l’idée, j’en mouille déjà…
très belle histoire merci pour ce bon récit plein de rebondissements y aura t'il une suite?
Oui une suite svp.
À vrai dire, je ne l'avais pas vraiment envisagé. Je vais y réfléchir. Merci à tous les deux pour vos commentaires.
Merci pour cette nouvelle histoire. Bien pensée, originale.
Publicité en cours de chargement